Le samedi 2 décembre, quatre membres du SAN10 et une de ses fervente supportrice bourguignonne se sont retrouvés au parc des expositions de Saint-Etienne pour prendre le départ de la Sainté Lyon, épreuve de trail nocturne de 72km reliant le chef lieu du Forez à la capitale des Gaulles à travers les monts du lyonnais.
La vague de froid récente à recouvert les plateaux parcourus d’un épais manteau neigeux qui a offert à cette édition 2017 un caractère très hivernal.

Ce fut le moment pour Alexandra, Anaïs, Brice, Christophe et Michaël d’évaluer la qualité de leur préparation.

Après une nuit entière de trail éclairée à la lampe frontale, l’équipe s’est retrouvée dimanche matin à la Hall Tony Garnier de Lyon, heureuse d’avoir bouclé la course dans la souffrance physique mais avec la joie d’avoir trouvé les ressources mentales de surmonter la distance, les douleurs et les conditions climatiques défavorables.

Le San10 sous les cocotiers

Ce soir, j’ai découvert le trail urbain.
Le départ est donné une fois que le soleil disparaît sous la ligne d’horizon. … J’étais loin d’imaginer que toute la ville serait un terrain de jeu.
En passant par une salle de fitness, se promener dans l’hôtel de ville avec ses beaux escaliers en moquette rouge, monter une tour de 12 étages, se promener dans les couloirs pour redescendre de l’autre côté, traverser des ravines, la rivière, des restaurants en souhaitant bon appétit aux clients, slalomer entre les voitures sur la voie publique. Un trail plein de surprises qui est passé vite.

Pour au final se placer 57ème au scratch sur environ 350 partants.

Il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de s’engager dans la MB Race, une course de VTT all mountain ultra marathon, la plus dure dans sa série. Le décor est magnifique. Trois Nogentais débarquent à Combloux, en Haute-Savoie, face au Mont-Blanc. Seb, Franz et moi-même assistons au briefing. La pression monte, puis le directeur de course nous annonce une course très difficile à cause des pluies diluviennes qui s’abattent sur le département depuis une semaine, également de gros orages sont prévus avant le départ de la course. Trois formats de courses se présentent aux participants : 70 km(3500mD+), 100km (5000mD+), ou 140km(7000mD+). Préparation avant course dans l’appartement et repas léger la veille au soir, petite nuit et départ 6h du matin avec 1200 participants. Top départ. Le ton est donné. Ca grimpe sur 10km avec 400mD+. Seb crève au 8 ème km (pas de bol), il me rejoindra au 1er ravitaillement. Je me fais plaisir dans les descentes en première partie de course. Passé le ravito, nous partons pour le col du Jaillet (1723m), un mur s’offre à nous, avec 900mD+. Passé le col, une grosse descente avec une partie de 5km d’enduro très technique. Km 34, 2ème ravito. La pluie s’invite et le froid est là depuis le début avec seulement 6°. Nous partons ensuite pour l’ascension de la tête du Torraz à 1930m avec 1030mD+. Passé la tête du Torraz, mon espoir d’atteindre la barrière horaire pour m’engager sur le 100km s’envole. 90% du parcours est boueux et très exigeant. J’arrive au ravito du Bonjournal. Je suis à 12km de Combloux . Enfin après 11h42 de course, je fini 635ème/682. Franz termine 658ème en 12h10 et Seb casse son dérailleur environ au 35ème km. Il y aura 326 abandons, 71 participants seront finishers des 140km et 121 pour les 100km. Mais le rendez-vous est pris pour l’année prochaine avec un temps plus sec pour ne pas rester sur une fausse appréciation de cette merveilleuse compétition.