Denis Mahot à l’Ironman d’Afrique du Sud

L’ironman en Afrique du Sud marque le début de la saison pour les triathlètes européens car il a lieu début avril.
La course se situe à Port Elizabeth au sud de ce pays (près du Cap de Bonne Espérance).
Arrivés sur place quelques jours avant la course pour faire un peu de tourisme,
nous constatons que les préparatifs sont déjà bien avancés : chapiteaux, passerelles, …
Au fil des jours, la pression monte car de plus en plus de triathlètes arrivent et s’entraînent :
– à la plage, des nageurs avec la combinaison en néoprène (eau à 18°/20°)
– sur le début du parcours vélo, des cyclistes avec cadre et guidon profilé (roue lenticulaire pour certain)
– le long de la plage, c’est aménagé pour la course à pied donc les « runners » profitent de la vue sur la mer
L’avenue bordant la plage est décorée de drapeaux IRONMAN sur plusieurs kilomètres.

Le retrait des dossards a lieu dans un centre de conférence avec de nombreux exposants.
La pression monte encore d’un cran …
La veille de course, dépôt du vélo au parc ainsi que des sacs pour le vélo et la course à pied.

Le 1er départ est prévu vers 6h45 (les pros) donc le réveil est bien matinal.
Pour les amateurs, c’est un « rolling start » : 7 nageurs partent toutes les 7 secondes.
Je patiente au moins 30 minutes avant de pouvoir m’élancer pour les 3,8 km.
Une 1ère bouée à 300m du rivage puis ensuite aller-retour parallèle à la plage.
Quelques vagues empêchent de bien viser les bouées et permettent de goûter à l’eau salée
L’avantage d’un départ échelonné est qu’il n’y a pas de bousculade comme lors d’un départ groupé.
Il est facile de prendre son propre rythme … pour bien gérer la distance et éviter le coup de bambou

Après 1h13 de nage, je suis bien content de fouler le sable, direction le parc à vélo.
La transition est l’occasion d’enfiler son casque mais aussi de mettre de la crème solaire sur les épaules.
Le parcours vélo se compose de 2 aller-retour de 90km. La 1ère boucle est sans vent mais la température monte.
Le dénivelé est d’environ 600m par boucle et un départ souple me permet de bien encaisser ce 1er tour.
Le 2ème tour sera un peu plus venté mais le retour est avec vent favorable donc retour au parc à vélo pour la course à pied.
(cuit par le soleil mais pas complètement cuit dans les jambes).

A nouveau crème solaire en plus des baskets et de la casquette.
Le parcours du marathon se compose de 4 aller-retour de 10,5 km avec de nombreux spectateurs sur moitié du parcours.
Les spectateurs s’installent sur le bord de la route avec des tentes, des chaises et le barbecue.

La température est au delà de 30 degrés et les ravitaillements sont les bienvenus tous les 2,5 km ;
surtout le coca bien frais (en plus des gels, des barres, des produits énergétiques et de l’eau ainsi que des éponges).

La fatigue s’accumule mais heureusement la température baisse au même rythme que le soleil.
Avec les encouragements de tous, je fini par franchir cette « finish line » heureux et soulagé.
En effet, la préparation en hiver d’une épreuve aussi longue est difficile à gérer dans notre région.
Une bien belle expérience sportive. Une organisation impressionnante. Un dépaysement bien agréable.

Un grand merci à mes supporters (sur place ou sur le Web pour mes amis sportifs du SAN10) … every ironman need an ironfan 🙂

Classements et temps : 

851ème (sur 2000 environ), 24ème dans ma catégorie d’âge (sur 80 environ)

Temps : 12:21:16 (natation: 01:13:20 – vélo : 06:07:05 – course à pied : 04:48:04)